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Dans les ruelles

Dans les ruelles

Se traînent les ombres

Le ciel est si froid

Rendant pâles les tourelles

Les nuages sombrent

De mélancolies en poids



Les échos viennent du temps

Rapides en battements

Si lourdement jeté en morosité

Le soleil du cœur s'est absenté



L'eau s'insinue coule s'éparpille

C'est le vent qui décide qui file

De ses impulsions sur la ville

Salive sur les esprits fragiles



Le malaise prend le pouvoir

Sur les pierres pleurent

L'obscurité insensible

Et les ruines sans espoir

Qui au fil du temps se meurent

Dans leurs dortoirs invisibles



Dans les ruelles

La rigueur a tout glacé

Des ses blessures nouvelles

Pénétrante sans stabilité



Le souffle demeure

Sur les ombres cheminant

Tournant comme les heures

Universel maître est le temps





« Les ombres devenant envahissantes

Sur la conscience »

MP/MdV-Poésienne
Le 29 Janvier 2013

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