Femme fragile
Corps humain
Être sensible
A qui l'on tendrait la main
Cœur ensaché pas d'agression
Sous la pluie fait dispersion
Se désagrégeant dans le vent
Pour fuite en plaintes dans les
champs
Regards pour charités
Sous sa cape de papier
Vulnérable tendre poussière
Ferait fondre des artères
S'émeut comme un chiffon
Tombant au sol en demi ronds
Comme la fumée d'une blonde
Généreuse de ses ondes
Comblée de ses poudres
S'extasie à se dissoudre
De l'enthousiaste créature
Doublée de ses formes si pures
S'exorciser pour s'en débarrasser
La détruirait d'être outragée
Elle déchirerait cette délicieuse
De ces touches mystérieuses
Femme si fine sans façons
Dans sa chambre noire
Évolue dans les rebonds
D'une main active d'un soir
Sur son granule poussent ses couleurs
Pour finitions d'une déesse divine
Digne de sa coiffe à fantasmes
intérieurs
A la découvrir de sa crinoline
Sylphide elle flotte dans ses
parures
Réelle ou imaginaire fantôme
obscur
Ses formes vaporeuses sont sabordage
D'esprits amoureux antiques et
volages
Est-elle jeune tout en étant
centenaire
De légendes des bois hydratés de
sa lumière
Dévouée pour que ses racines
perdurent
De sa grâce d'ornements sur châssis
à peintures
« Elle pourrait être friable
si on lui égratigne les sentiments »
© MP-Mdv/Poésienne
Le 22 Juin 2011
(Cliquez svp sur les mots Bleus)
c'est beau,
RépondreSupprimerbisous de Laurence