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Drap d'âmes

Je ne suis qu'un fantôme
J'ai l'éternité devant mes yeux
Je la traverse et m'embaume
Du parfum du temps et cieux

Je possède la clé de la vie
Regrettée trépassée sans sèves
De souvenirs oubliés ou d'ennuis
Des mots de douleurs en lèvres

J'incante de mes montées
Par des saluts de couleurs
Faisant déserter les peurs
Et les pleurs le verbe aimer

Je tournoie dans les ombres
Pour les évacuer récupérant
Les égarés me semblant sombres
Les épanouis de ravissements

Je suis le transplant liquide
Saillissant sans renoncements
Le sang de l'innocence et le timide
De rêves pour ouvrages consolidants

Mes ondes enveloppent la nuit
Et le jour fragile de mes patients
Au-dessus de tous les pays
Je n'ai pas de frontières ni renoncements

Je suis l'étranger de la confection
L'abstrait de l'espace profond
De toutes les consciences
Le drap des âmes sans violences


« Ma réjouissance est d'aller plus loin
Et plus haut sans bruit offrant mon écrin »

 
MP/MdV-Poésienne
Le 12 Novembre 2013
© Tous droits réservés


FRM03 - © Pascal DUVET

(SVP, Cliquer sur les mots en Bleus)



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