Pour le premier Novembre
Les morts se relèveront de se prendre
Pour des fatigués de fin de vie
De la retraite dont on les envie
Ils devront payer leurs décorations
En fleurs laver leurs marbres mouchetés
D'éclats de voix de leurs dérisions
A écouter les raisons d'état bien faussées
La grève montre tous ses pouvoirs
Sur tous les secteurs et sur les trottoirs
Accentuation de fausses énergies
Ventant la pilule qui aveugle jusqu'au réduit
Octobre entretient-il la guerre
Hostile aux fleurs des cimetières
Les roues ont soif de ce bitume
Pour que les fesses fassent leurs fortunes
Les jerricanes se font mal voir de grimaces
Authentiques jalouses de n'obtenir qu'une place
Chantant leurs chansons d'ouvrières bien sécurisées
Fermées aux activités qui entretiennent ces mal éduquées
Les placardés de cocardes sans droitures
Seront peut-être congédiés par la culture
Aux cheveux en gelées jeunesse sans nourrices
Aux épingles luisantes de nez musclés d'égoïstes
Les cités se liquéfient de voir les ordures
Qui arpentent les rues fêlant les fémurs
Praticiens accrocs à l'or en puces affamés
Raseurs crochetant tenaillant à faire succomber
Les bateliers casqués n'ont plus froids aux yeux
Ils se refont des couleurs sur les joues des boutonneux
De correcteurs d'actes de présences
Passant sur la sans permission d'avances
L'heureux célibataire souffre de son devenir
Regarde de travers pour maldonnes d'un crasseux
Qui gère en parieur le nombre d'années à tenir
Endetté de ses excès piégé d'être trop ambitieux
Les découvertes pendant ce temps sont en quarantaine
Les stocks diminuent la panse pour le même régime
Les coureurs se font payer de tous ce qu'ils égrènent
Et les ballons des pelouses fuient la fertile libertine
MP/MdV-Poésienne
Le 25 Octobre 2010
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