Et la sagesse se confie
A la propre douleur de la vie
Elles se comprennent
Devenues anciennes
Se sont toujours côtoyées
Et ont toujours écouté
L'une et l'autre vivantes
Silencieuses et croyantes
Elles font leur pas ensemble
Se désassemblent ou s'assemblent
Montrant qu'elles peuvent construire
Dans leur sagesse jusqu'aux sourires
Si profond qu'on ne peut les juger
De leur état acceptant jusqu'à
pardonner
Devant l'affront restant douces
priant
Que l'ombre s'efface jusqu'à
l'excédent
La douleur se confie à la sagesse
Qui elle lui renvoie cette tendresse
Qui manque dans son monde piqué
Par le tout vouloir jusqu'à
terrasser
Se séparer des siens ignorer l'ami
Qui lui a ouvert les yeux sur la vie
Mais sa vie s'est transformée
De diableries jusqu'à se brûler
L'âme qui maintenant rampe
Vers la sagesse et ses tempes
"Blanchies car elle a vécu"
MP/MdV-Poésienne
Le 13 Mai 2013
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